30. mai, 2015

A propos de ''Je suis nous'':

Bouharrate Mohamed Larbi

   Bouharrate Mohamed Larbi, né à Larache en1954.

Publie un premier recueil de poésie intitulé: Je suis nous, Editions Cremades, 1978.

Voici ce qu’en disait Abdallah Bensmain, journaliste, critique et auteurs de nombreux ouvrages, dans la Préface qu’il lui a consacré:

''Au seuil de cette page, une certitude: la poésie marocaine de graphie française n’a pas fini d’emboucher les trompettes de sa victoire sur l’obscur désir de ceux qui n’en finissent pas de signer son acte de décès.

Cet optimisme, loin d’être une simple figure de style, se justifie par les publications quasi-régulières qui viennent enrichir un répertoire déjà important dans le contexte marocain. Dans ce sens, Bouharrate Mohamed Larbi, qui publie ici son premier recueil, ne nous démentira pas. Plus encore, les rapports que sa poésie entretient avec quelques auteurs, notamment Khair-Eddine et Nissaboury, montrent, s’il en est besoin, une unité (certainement plus thématique que formelle) qui vient donner un point d’appui à cet optimisme.

A cet égard, son recueil est un acte de naissance qu’il faut saluer. A deux titres: d’un côté parce que Bouharrate renforce un front poétique déjà éprouvé par une sorte de  »complot du silence » dont il est entouré de si vigilante manière. De l’autre, parce que ni le  »talent » ni  »l’originalité » ne lui font défaut.

Si le poème affirme ainsi sa quête comme exigence de son, désir d’écriture, il n’en demeure pas moins que le langage qu’il cherche pour s’affirmer dans sa différence paraphe et précise le contenu – du moins le sens – d’une quete que Bouharrate postule solitaire dans la mesure où le poète se veut le dépositaire d’un  »LANGAGE ESSENTIEL ». Paradoxe? Pour répondre à la question, il faut se rendre à l’adresse où habite le poète:  »Zéro ru des drames » et analyser cet étrange lieu en rapport avec les substantifs qu’il écrit en lettres capitales et qui mériteraient à eux seuls une approche plus ou moins globale.

Dans tous les cas, Bouharrate Mohamed Larbi ouvre une voie d’espoir à la poésie marocaine''.

Abdallah bensmain

Rabat le 19 septembre 1978